J'ai déjà envoyé : 172 bouteilles à la mer depuis que je suis arrivé le : 09/09/2019 On me trouve souvent : avec la meute Hale . En ce moment j'exerce le métier : Aucun, mais elle se prépare pour monter un lieu où elle enseignera l'Hapkido et le self-défense.
L'amour fraternel est plus durable ; il ressemble à la pierre précieuse qui résiste aux plus durs métaux et dont la valeur s'accroît avec les années. ~ Hector Carbonneau
Cette ville avait un pouvoir étrangement attractif sur les êtres surnaturels. J'avais beau connaître l'existence de ce nemeton, j'avais du mal à imaginer qu'il soit le seul responsable de cet attrait. En même temps, comment l'expliquer autrement ? Je ne sais pas mais j'observais, malgré le peu de temps que j'avais passé dans cette ville, l'arrivée d'êtres surnaturels, toujours plus nombreux. Sans compter le retour d'Ezra dans ma vie qui me faisait me poser plusieurs questions. Est-ce qu'avec Ezra, les fantômes de mon passé allaient-ils revenir ? Combien de temps avais-je encore ? Qui Ezra avait-il pu contacter ? Pour le moment, j'avais été plutôt épargné mais je connaissais la tendance de la vie à être une saloperie alors je préférais ne rien prévoir.
Au bout de quelques minutes, je jetais un regard sur mon téléphone pour voir uniquement des réponses négatives. Avec quelques loups, je m'étais mise à la recherche d'informations dans la ville, essayant de capter toutes les rumeurs possibles : qu'elles concernent ses fameuses sirènes ou ce laboratoire, voir même le nemeton si j'avais de la chance. Mais voilà, il fallait se rendre à l'évidence, pour le moment, nous foncions dans le mur. Je lance un message sur le groupe, lançant la fin des recherches pour la journée. Il était pourtant tôt : 16h. Mais nous y étions depuis 9 heures ce matin et je savais que les loups avaient prévus plusieurs projets. Et puis, vu que je n'avais rien de mieux à faire, j'allais personnellement continuer.
Je poussais la porte de la boutique de Mme Hawkins, une heure plus tard, pour retourner dans la rue. La dame tenant la boutique avait été assez gentille pour me parler des sirènes mais malgré mes soupçons, elle n'avait jamais confirmé aucune rumeur. Pourtant, elle m'avait donné assez d'informations à travailler pour que j'envisage de me poser avec un ordinateur à un des cafés de la ville pour poser toutes mes idées. Je me dirige d'ailleurs dans le centre-ville à la recherche d'un cybercafé quand je vois apparaître une chevelure que je crois reconnaître. Je sens mon cœur louper un ou deux battements mais quand je tente de mieux voir, je ne retrouve pas la silhouette si reconnaissable de Thomas. Puis c'est mon ouïe qui capte quelque chose de particulier :
« ... Qu'est-ce qui t'arrives... ? ... »
Je reconnais immédiatement la voix de mon petit-frère et quand je me tourne dans cette direction, je le vois apparaître, tenant entre ses bras son jeune chien. Et cette fois, je n'hésite pas, avançant immédiatement, courant presque en contre-sens pour le rejoindre. Je marmonne plusieurs « excusez-moi » et « désolée » aux personnes que je bouscule, sans pour autant ralentir. Et finalement, je vois Thomas lever le visage à temps pour que nos yeux se rencontrent quand j'arrive devant lui. Je ralentis à peine en arrivant devant lui, me rappelant de justesse de me maîtriser. Et je l'attrape dans mes bras pour le serrer contre moi.
« Thomas... Bon sang ce que tu m'as manqué petit frère. »
Et malgré mon émotion qui fait légèrement trembler ma voix et fissure mon masque impassible, je suis certaine que si j'avais été sous la forme d'un coyote, j'aurais eu la moustache frémissante et la queue agitée. Parce que je ressens un tel mélange d'amour, de joie et de culpabilité, que mon cœur n'arrive plus à suivre le rythme. Alors sans rien ajouter, je resserre mes bras autour de la taille de mon petit-frère, faisant tout de même attention au chien entre ses bras. Chien qui s'agitait d'ailleurs, reconnaissant à la fois l'odeur de la sœur de son maître, mais sentant également une odeur canine qui n'était pas là auparavant, la raison de mon éloignement : ma nature de coyote.
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C. Thomas Walker - Fondatrice
☼ Mer 2 Sep - 12:31
May we meet again
Walker Family
La banshee avait posé ses pieds à Bristol Cove depuis quelques jours maintenant. Il était heureux d’être là et de pouvoir profiter de son ami. Il avait visité la ville et faire bien d’autres choses. Au fond il aimait bien cette petite ville. Il s’était réveillé assez tard ce matin, pour une fois qu’il n’avait rien de prévu pour la journée. S’étirant dans son lit, il sourit lorsqu’il voit Camarade à côté de lui, ce petit chien qu’il ne quittait que peu de fois. Il le caresse pendant plusieurs minutes avant d’entendre le serveur pour le petit déjeuné. L’hôtel n’était qu’un 2 étoiles et pourtant il était bien mieux que des hôtels 5 étoiles où il avait pu mettre les pieds. « Merci. » dit-il simplement avant d’attraper le plateau. Les petits déjeunés étaient complets et délicieux, de plus il n’y avait pas vraiment d’heure de services. Il met presque une heure à avaler son petit déjeuner, regardant une de ses séries préférées qui passait à la télé. Camarade était comme un ami, il était tellement important pour le jeune garçon. Après la fin de son épisode il finit par se lever pour s’habiller et promener un peu son chien.
Il marche le long des rues, le temps n’était ni trop chaud, ni trop froid. Au bout de quelques kilomètres Camarade semble bizarre, la banshee s’arrête puis prend son chien dans les bras. « Bah alors Camarade.. Qu’est-ce qu’il t’arrive.. » dit-il comme si le chien allait lui répondre. Il lui fait plusieurs caresse le chien était petit et pourtant il faisait son poids. Il relève la tête lorsque Camarade s’agite et semble halluciner. Kahlan qui se trouvait devant lui. Etait-ce vraiment possible ? Elle le prend alors dans les bras. Camarade tentait de lui faire des léchouilles. « K ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Tu avais disparu de la circulation mais pourquoi ? Est-ce que tu es en danger ? » demande-t-il inquiète pour sa grande sœur. « On dirait que Camarade est aussi content de te revoir. Tu nous as tellement manquée. » dit-il un sourire sur le visage. Il était tellement et soulagée de la voir réellement. Après sa disparition elle l’avait contactée pour le rassurer que tout allait bien pour elle et pourtant il n’avait cessé de s’inquiéter. Son battement de cœur était plus rapide, il était encore sous le choc de retrouver sa sœur ici.
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Je sentais que nos recherches piétinaient mais je ne réussissais pas à m'arrêter de chercher pour autant. C'était l'une des raisons pour laquelle j'étais une si bonne soldate ou chasseuse, je ne m'arrêtais jamais avant d'avoir exploré ma piste entièrement. Et là, même si je n'avais plus vraiment de pistes, je savais que si je cherchais assez longtemps, j'en trouverais d'autres. Voilà pourquoi en sortant du magasin de Mme Hawkins, je pensais continuer mes recherches. Mais je cru remarquer ensuite une silhouette qui changea mes projets. Pendant quelques secondes, je me demandais si j'hallucinais, sentant mon cœur réagir pourtant fortement à cette hallucination, et ensuite je trouvais finalement Thomas grâce à sa voix, allant jusqu'à lui sans me soucier de qui je pouvais bousculer et je le pris dans mes bras en prenant la parole. Je me gorgeais autant de l'odeur de mon frère que de sa chaleur, sentant celle-ci s'infiltrer dans mon cœur de glace pendant que ses propos le brisait légèrement. Je savais que j'avais inquiété mon frère mais je ne pensais pas qu'il avait autant ressassé tout cela. Alors je pris la parole, simplement, répondant dans l'ordre de ses questions, comme je le faisais toujours, allant droit au but.
« J'ai suivi... Quelques personnes ici. Quand au pourquoi, je te l'expliquerais quand il y aura un peu plus de monde mais je n'avais pas vraiment le choix. Et ne t'inquiète pas, je ne suis pas en danger, enfin pas dans l'immédiat. »
Parce que si je tombais sur la meute de Bristol Cove, je n'étais pas certaine que je resterais en sécurité, tout comme les personnes qu'Ezra pourrait envoyer pourraient changer la donne. J'étais malgré tout assez sûre que Thomas n'aurait jamais été la première personne qu'Ezra aurait prévenu alors on dirait que ce dernier gardait pour le moment le silence. Je m'écartais légèrement de mon frère à sa remarque sur son petit chien et je vis l'agitation de Camarade qui provoqua en moi un léger rire. Je dégageais une de mes mains pour caresser doucement le chien qui se calma immédiatement, reconnaissant un congénère. Et je pris la parole à mon tour, regardant droit dans les yeux Thomas.
« Vous m'avez manqué aussi. Je suis désolée d'avoir été aussi absente cette année. »
Même si je m'étais assurée d'envoyer quelques messages à Thomas tout au long de l'année, me servant d'adresses mails qui ne servaient qu'une fois afin de ne pas être suivie ou traquée, ce n'était pas pareil que de le voir en face de moi. Finalement je me rendis compte que les gens étaient obligés de faire des détours pour nous éviter et qu'ils s'en agaçaient alors je m'écartais de mon petit frère entièrement cette fois pour lui faire une proposition.
« Et si on s'installait en terrasse avec deux chocolats chauds ? Nous pourrions parler un petit peu comme cela, sans être gênés. »
C'était une habitude que j'avais eu avec mon frère depuis que nous étions jeunes. Si Thomas adorait le chocolat, c'était aussi mon cas, une espèce de pêché mignon touchant tous les Walker. Et depuis qu'il avait Camarade, nous avions migré de l'intérieur des cafés jusqu'à la terrasse, peu importe le temps. Et notre petit rituel nous avais suivi en grandissant, il me manquait en réalité, parce que cela faisait très longtemps que je n'avais pas pu réellement en profiter en présence de mon frère. Alors je regardais Thomas, en attente de sa réponse, sachant très bien qu'il pourrait avoir d'autres choses à faire, car je me doutais qu'il n'était pas ici en vacances. Bristol Cove était après tout le lieu où j'avais disparu et faisait parti de l'Etat que je lui avais demandé d'éviter. Donc il devait être là pour quelque chose d'assez important : que ce soit pour sa carrière ou en rapport avec un ami. Je connaissais après tout parfaitement le grand cœur de Thomas et cette deuxième option me paraissait même être la plus probable.
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C. Thomas Walker - Fondatrice
☼ Mer 2 Sep - 18:44
May we meet again
Walker Family
Thomas était tellement heureux de revoir sa grande soeur. Bien n’arrivait pas à y croire, il avait tellement peu de nouvelles. Il voulait en savoir plus, comprendre pourquoi elle avait simplement simulée sa disparition. Savoir ce qui lui était réellement arrivé était important pour le jeune homme. Il se rappelle encore l’époque où il était petit, qu’elle s’occupait de lui. Il avait bien grandi pourtant il avait cette impression que leur lien fort était toujours présent. « D’accord, mais je veux toute l’histoire et aucuns mensonges. » dit-il simplement alors qu’il la regarde. Elle lui avait tellement manqué c’était une chose qu’il ne pouvait décrire. Le jeune homme avait beau être un garçon froid et distant habituellement, avec sa famille c’était une autre personne. Il ne laissait que peu de gens voir ce côté doux et protecteur qu’il pouvait avoir. Il gardait cet aspect sous sa carapace pour seulement ceux qui le méritaient. Camarade était lui aussi tout content de revoir celle qu’il voyait si souvent autrefois. Elle était sincère, Thomas le voyait dans ses yeux, il savait que la jeune femme avait une bonne raison pour avoir disparu mais il voulait comprendre. La banshee lui offre un large sourire. « Tu sais que les parents pensent que tu es.. tu es décédée. Comme tu me l’as demandé je n’ai rien dit mais je suis sur qu’un simple coup de téléphone pour signaler que tu es en vie leur ferait du bien. Ils n’en sont toujours pas remis.. » dit-il tristement. En effet il avait vu ses parents totalement dévasté mais vu que Kahlan ne voulait rien dire Thomas avait difficilement gardé le secret. Il l’écoute attentivement. « Si tu veux ! Sinon on peut aller à mon hôtel, loin des oreilles et je peux me faire servir tout ce que je souhaite donc ça serait le mieux. » dit-il simplement alors qu’il la regarde. Son hotel n’était pas loin et au moins il était sur qu’ils seraient au calme. « En plus je suis sûr que Camarade préfère rester au chaud surtout qu’il ne semble pas être au top de sa forme. » ajoute-t-il. En effet Camarade ne semblait pas très bien et bien que la présence de la sœur de Thomas l’avait rendu joyeux, il savait très bien que son chien avait besoin de se reposer.
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L'amour fraternel est plus durable ; il ressemble à la pierre précieuse qui résiste aux plus durs métaux et dont la valeur s'accroît avec les années. ~ Hector Carbonneau
Retrouver mon frère, c'était retrouver une partie de mon passé, c'était sentir mon cœur renaître de nouveau un peu plus. J'appréciais la meute, tout du moins une partie de cette dernière, mais je ne la considérais pas réellement comme ma meute. Il n'y avait que Cora et Isaac que je considérais comme faisant parti de mes proches et dans une certaine mesure Maya également. Mais même ainsi, je ne les considérais pas comme ma famille, mais simplement comme des proches. Alors retrouver Thomas, c'était retrouver mon identité. Mon frère avait toujours été important à mes yeux et rien n'avait jamais changé ce fait, que ce soit sa naissance surprise, sa transformation en banshee, mon mariage ou ma récente transformation. Même si Thomas voulait savoir pourquoi je me trouvais en ville, je savais que je ne pouvais pas lui répondre aussi simplement sur ce qui s'était passé, au risque sinon de voir des oreilles indiscrètes traîner. Mais je savais très bien que je finis par lui dire la vérité, comme toujours. Et quand Thomas me demande de lui dire la vérité, sans mensonge, je levais les yeux aux ciels avant d'ébouriffer les cheveux de mon petit frère.
« Tu sais très bien que je ne mens presque jamais. »
Même si c'était quelque chose qui pouvait déranger, j'étais toujours d'une grande franchise et je n'hésitais pas à prendre le taureau par les cornes. Je me dissimulais rarement et c'était toujours pour de bonnes raisons. Alors Thomas savait très bien que je ne lui mentirais pas. En réalité, les seuls mensonges que j'avais déjà pu émettre concernait mon passif de chasseuse... Et la véritable nature de Thomas, mais ça, c'était un mensonge par omission que j'avais offert à celui qui partageait auparavant ma vie.
Je finis par me secouer pour me permettre de penser à autre chose et finalement, je m'excusais auprès de mon frère pour mon absence en lui expliquant qu'il m'avait manqué. Sa réponse me fit grimacer et culpabiliser. Je n'aimais pas le mettre dans cette situation et je n'aimais pas savoir que j'avais fais du mal à nos parents. Ils avaient déjà perdu une de leur jumelles et je ne voulais pas les laisser dans le noir. Mais je savais aussi que je ne pouvais pas encore leur dire la vérité. Parce que si je leur parlais, Aleksander viendrait et avec lui, à la fois des ennuis et des chasseurs. Et ce n'était pas encore le bon moment, ça ne serait jamais le bon moment si je voulais être honnête.
« Je me chargerais de leur parler, Thomas mais... Pas tout de suite. Je ne peux pas encore et je ne sais pas quand est-ce que je pourrais leur révéler que je suis vivante. »
Parce que j'étais maintenant l'ennemie. J'étais une coyote. Je poussais un soupir et je finis par m'écarter de mon frère en me rendant compte que l'on gênait le passage. J'en profitais pour proposer une solution qui pourrait permettre de changer ce fait tout en me permettant de profiter un peu plus de mon bébé frère. Sa proposition me fit réfléchir moins d'une demi-seconde avant que je ne hoche la tête, ayant compris tous les avantages à le suivre.
« Alors je te suis, petit frère. Montres-moi donc où tu habites pour le moment. »
Je laissais échapper un léger sourire rassurant, émettant une dernière caresse à l'attention de Camarade avant de nouer mon bras autour de celui de mon petit-frère pour le laisser m'entraîner dans la bonne direction. Et en même temps, je pris la parole, sans jugement, mais avec une légère inquiétude, due à ce que je savais sur cette ville.
« Il faudra aussi que tu m'expliques ce que tu fais dans cette ville, mon cher petit frère. »
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C. Thomas Walker - Fondatrice
☼ Mer 2 Sep - 19:52
May we meet again
Walker Family
Thomas ne pouvait décrire cette joie qui avait pris place dans son cœur à cet instant. « Il y a ce presque donc ça t’arrive de temps à autres même si c’est rare. » dit-il amusé pour taquiner sa sœur. Cela faisait un certain temps qu’il n’avait pas embêté sa sœur, cela le faisait sourire. Lorsqu’il était plus jeune il aimait vraiment taquiner sa sœur, il n’y avait jamais rien de méchant dedans au contraire. Il aimait sa sœur, plus que n’importe qui, la perdre avec été tout simplement horrible. Bien qu’il avait été rassurée de la savoir, il n’en restait pas moins inquiet, il s’était forcément passé quelque chose de grave pour qu’elle disparaisse de la sorte. Il parle alors de ses parents, ils sont tellement mal depuis sa disparition qu’il ne pouvait garder ça pour lui. Il fallait absolument qu’elle leur parle, qu’elle leur annonce qu’elle était toujours en vie. « Tu ne leur fais pas confiance ? Tu sais que si tu leur demande de ne rien dire ils le feront tout comme moi. Ils t’aiment.. On t’aime K. Tu nous manques horriblement, on voudrait pouvoir comprendre ce qu’il s’est passé.. » dit-il sincèrement alors qu’il la regarde dans les yeux. On peut voir la peine qu’il avait eue, cette peine qui était toujours quelque peu présente. Il voulait vraiment connaitre les raisons de sa disparition, c’était important pour lui.
Elle propose de s’installer dans un café, mais Thomas lui propose rapidement l’hôtel où il loge, un lieu loin des oreilles baladeuses. « Ce n’est rien d’exceptionnel, bien que ça me fait penser au chalet où l’on allait en vacances. Tu te rappelles celui où on passait nos vacances d’hivers à faire de la motoneige et tout ce qui allait avec. » dit-il simplement alors qu’un large sourire se dessine sur son visage. Il aimait tellement ses souvenirs et voulait en créer de nouveau avec sa sœur bien que ce n’était pas simple, celle-ci voulant rester cachée. Le bras de sa sœur se glisse autour du siens avant qu’ils n’avancent en direction de l’hôtel où il loge pour le moment. C’est un endroit chaleureux, où il se sentait bien. « Si tu veux, mais il faudra que tu m’expliques beaucoup de choses avant. » dit-il simplement alors qu’il arrive devant le petit hôtel. « Nous y voilà, je vais prendre la carte pour qu’on puisse choisir ce qu’on va faire monter. Cette ville n’est pas très grosse mais c’est peut-être l’un des hôtels qui servent le plus de choses. » dit-il simplement alors qu’il attrape une de carte offrant un sourire à l’hôtesse d’accueil présente. Il savait déjà ce qu’il allait prendre c’était un bon thé ainsi que du pain d’épice une gâteau qu’il adorait et qui lui rappelait beaucoup sa mère. Ils s’installent rapidement dans la chambre alors qu’il donne la carte à sa sœur. « Tu sais le pain d’épice que faisait maman quand nous étions plus jeune, on dirait le même qu’ils font ici tu devrais essayer. » dit-il simplement alors qu’il remplit les gamelles de Camarade sur lesquels étaient dessinées des rosaces, un dessin que la banshee aimait dessiner lorsqu'il était enfant.
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Retrouver mon frère, j'en rêvais et en même temps, cela me faisait peur. Oui, je l'avouais, je pouvais avoir peur. Et ma peur venait du fait de mêler de nouveau ma famille à cette nouvelle vie dans laquelle j'avais été plongé. Et ma famille comprenait aussi bien mes parents, que Thomas ou Aleksander. Mais je n'étais pas femme à reculer et je ne ferais pas semblant de ne pas avoir vu Thomas pour me préserver. Je resterais avec mon frère, quoi qu'il se passe. Peut-être pas dans la lumière, mais il finira par comprendre... Mon frère saura toute la vérité, sans mensonge ou omission. Quand il me répond de nouveau, je lève les yeux aux ciels à sa taquinerie, avant de lui donner un léger coup de poing joueur dans le bras. Même si je suis devenue une coyote, je contrôle assez bien ma force physique. Mon frère a toujours eu une constitution plus frêle que la mienne après tout et j'étais une soldate, alors j'ai toujours été plus forte que lui. Alors pour savoir distribuer une boutade joueuse, j'ai appris très vite à contrôler ma force et ça a été le premier point sur lequel j'ai appris à me contrôler en tant que coyote. Je maîtrise aujourd'hui ma gorce et ma vitesse à la perfection... C'est le reste que je n'arrive pas à maîtriser.
Quand Thomas me parle de nos parents, j'esquisse une légère grimace. J'aimerais les rassurer, vraiment. J'aime mes parents, même si parfois j'ai pu leur en vouloir. Pour notre héritage banshee, pour ce monde de chasse, pour Amaëlle... Mais je les aime malgré tout. Simplement, si mon instinct de protection concernant mon petit frère m'empêche de me cacher de lui, ce n'est pas le cas pour mes parents. Je les aime, mais pas assez pour être égoïste, les ramener dans ma vie et les mettre en danger. Je les aime assez pour savoir que leur protection passe par mon silence, surtout que je connais les chasseurs, depuis que j'avais repris une chasse active, ma famille était surveillée. Et si Thomas était laissé relativement tranquille, c'était uniquement à cause de sa méconnaissance de la chasse mais aussi de son statut de mannequin. Parce qu'avec ce dernier, il avait appris à dissimuler ses émotions et personne ne s'étonnerait si son deuil de ma personne était différent. Nos parents étaient bons pour se dissimuler... Mais pas assez. Alors non, je ne pouvais pas leur parler, pas encore.
« Je suis désolée Thomas, mais ce n'est pas une histoire de confiance, plutôt de sécurité. Pour eux comme pour nous. »
Ce que je ne dis pas, c'est que si j'avais eu le choix, Thomas aurait attendu encore un peu pour savoir la vérité. Mais je ne doute pas qu'il le sache, même si je ne disais rien. J'esquisse un sourire triste, un sourire qui promets que je lui expliquerais bientôt pourquoi je garde le silence. Finalement je me rends compte que nous gênons le passage et je propose à mon petit-frère de changer d'endroit, pourquoi pas un café ? Sauf que Thomas propose son hôtel et j'acquiesce, étant d'accord avec la logique de mon frère. Quand il évoque les souvenirs de notre enfance, je laisse échapper un sourire tendre, assez rare chez moi, sauf quand on parlait de mon frère ou de mon mari.
« Je me rappelle, tu avais toujours pour mission de faire un ange de neige quand on arrivait, ça avait tendance à rendre maman folle. »
Et à chaque fois, j'accompagnais mon frère, peu importe l'âge que nous avions. Finalement, je glisse mon bras autour de celui de Thomas et nous commençons à marcher. Je lui dis aussi que je chercherais à savoir ce qu'il fait en ville et sa réponse me fait hausser un sourcil. J'avais déjà promis que je lui expliquerais tout et je n'étais pas femme à revenir sur mes paroles après tout, il le savait parfaitement. Alors c'était presque insultant mais je laissais passer, parce qu'on parlait de mon frère après tout. Je hochais la tête quand il me dit qu'il allait prendre une carte, dénouant mon bras. Mes habitudes militaires et chasseuses me firent enregistrer en quelques secondes les portes de sorties, les portes de secours, les escaliers, mais aussi les caméras et les baies vitrées. Autant de points faibles et forts réunis en un seul lieu...
Nous arrivons finalement dans la chambre de Thomas et je récupère la carte, hochant la tête à la suggestion de mon frère bien qu'il ne le voit pas, occupé avec Camarade. Comme à chaque fois que je m'installe quelque part, je me déchausse et je glisse mes pieds sous mes fesses, installée dans le canapé.
« Alors je vais faire ça. »
Et même si vivre avec mon mari m'a appris les bienfaits d'être avec une bière, je me contenterais d'un café, surtout que je les ai vu sur la carte. Je glisse finalement cette dernière sur la table basse devant moi et j'observe les gestes de mon frère. J'ai un instant de silence avant de reprendre la parole, mon pragmatisme reprenant le dessus.
« Veux-tu que je te raconte l'histoire ? Ou préfères-tu me poser des questions ? »
Je n'étais pas réellement forte pour raconter des histoires, mon problème était que ce qui pouvait choquer les gens ne me choquais pas forcément et je ne voulais pas blesser mon frère. Sans compter que cette histoire n'était pas simple. Alors oui, je voulais lui dire la vérité, mais pas au prix de son innocence. Parce qu'à la fin de cette histoire, je ne le pense pas capable de regarder la population de Bristol Cove avec le même regard neutre. Moi en tout cas, j'en étais incapable...
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C. Thomas Walker - Fondatrice
☼ Jeu 3 Sep - 18:29
May we meet again
Walker Family
Bien que Thomas savait que sa sœur était vivante cela lui faisait bizarre de se retrouver de nouveau face à elle. Il avait cette impression que les choses avaient changées. Il était vrai qu’il n’avait pas tant posé de questions au téléphone mais en face c’était différent. Il avait besoin de savoir ce qu’il s’était passé, il devait comprendre pourquoi elle avait fait ça. La banshee tente de la convaincre de parler à ses parents, eux qui sont si mal de la mort de leur fille, mais il n’y a rien à faire. « Tu sais qu’ils savent se défendre, ils sont bien plus vulnérable depuis ta mort. Ils n’ont plus envie de se battre, ils sont complètement dépité. » dit-il simplement. Même si Thomas ne le savait pas c’était la seconde fois que ses parents perdaient un enfant, c’était d’ailleurs pour ça qu’ils étaient aussi mal. Prenant direction de son hôtel, Thomas vient à parler de vieux souvenirs de vacances. « Oui, mais j’adorais tellement la rendre dingue avec ça. De toute façon elle le savait qu’à chaque fois qu’on y allait c’était toujours comme ça. Cette époque me manque tellement… » dit-il tristement. A cette époque ils n’avaient pas de problème, tout était tellement différent. « Grandir ça craint vraiment. » dit-il avec un petit ton amusé. Il était vrai que Thomas aurait voulu rester un enfant, c’était tellement plus simple lorsqu’il était enfant. Parfois il regrettait d’avoir découvert qu’il était une banshee, mais il ne pouvait rien changer. Etre une banshee n’était pas toujours simple, mais Thomas ne se laissait pas déboussolé, surtout qu’il fallait qu’il garde ce secret et que les paparazzis aimaient bien fouiner. Attrapant la carte il monte rapidement dans la chambre de Thomas. Il remplit la gamelle de Camarade avant de s’installer sur le lit regardant sa soeur. « Donc du pain d’épices ? Tu veux quoi comme boisson ? Moi je vais prendre du thé comme d’habitude. » dit-il simplement avant de tendre la carte à sa sœur pour qu’elle puisse choisir. Elle vient à reprendre rapidement la parole demandant à Thomas ce qu’il voulait pour l’histoire. « Eh bien pourquoi pas me raconter l’histoire puis si j’ai des questions je te les poserais après ? » dit-il simplement. C’était ce qu’il pensait de plus logique. Thomas était prêt à entendre les explications de sa sœur, sa curiosité continuait de le titiller jusqu’à ce qu’elle prenne la parole. Il l’écoute alors attentivement. Thomas était fort psychologiquement, il pouvait encaisser toutes sortes de choses même si ce n’était pas toujours simple..
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Retrouver mon frère ressemblait au fait de faire un rêve éveillé, d’autant que je ne m’y attendais pas. Je comptais malgré tout en profiter. Avoir été sans mon frère avait été un coup dur pour moi, il était une part importante de ma vie, d’une certaine manière tout aussi vital à mes yeux que ne l’était le fait de respirer. J’avais ce besoin de le savoir en vie, et c’est pour sa sécurité que j’avais réussi à me tenir éloignée de lui. Mais je ne pouvais plus le faire aujourd’hui. Malgré tout, je ne mettrais pas nos parents en danger. Je me montrais déjà assez égoïste avec Thomas sans étendre cet égoïsme au reste de notre famille, malgré mon envie de les revoir. De les revoir tous. Je grimaçais aux paroles de Thomas, laissant échapper dans un souffle :
« Je suis désolée. Je te promets que je reprendrais contact avec eux, mais ce n’est pas possible maintenant. Tu comprendras rapidement pourquoi. »
Et pour que je m’explique, nous devions aller dans un endroit plus discret. Alors finalement, nous tranchons pour l’hôtel et Thomas évoque de tendres souvenirs qui font monter un sourire sur mon visage. Quand Thomas me dit que cette époque lui manquait, je tournais un regard triste vers lui. Malheureusement plus rien ne serait jamais pareil. Sa conclusion réussit quand même à m’arracher un petit rire.
« Oui, c’est vrai, ça craint. Mais tu n’es pas obligé d’être adulte tout le temps… Retomber en enfance ne fait pas de mal. » Après tout, je l’avais longtemps accompagné dans ses jeux malgré notre différence d’âge, qui, le temps d’une autre époque, aurait suffit pour faire de Thomas mon fils plutôt que mon frère. Je déposais un baiser sur la joue de ce frère qui avait réussi, avec ses grands yeux bruns, à percer sa place dans mon cœur il y a déjà deux décennies. « Mais pour ce que cela vaut, je suis fière du jeune adulte que tu deviens. » Ce n’est pas parce que je ne l’avais plus revu en face à face que nos contacts avaient été rompus et je m’étais faite un devoir de veiller sur eux de loin et de prendre des nouvelles.
Finalement, nous arrivons à l’hôtel, récupérant une carte et je fis mon choix dans le menu de manière rapide. La question de Thomas amena un petit rictus sur mes lèvres. Nous replongions encore dans le passé.
« Pain d’épice et café pour moi. Je vais passer la commande, je reviens. »
Je pris le téléphone, trouvant rapidement le numéro de la réception et je passais l’appel pour récupérer nos provisions. Je posais ensuite une question à Thomas pour savoir ce qu’il souhaitait faire et je soupirais à son choix. Parler n’avait jamais été mon fort, j’étais toujours brutalement honnête quand il était question de répondre aux questions mais je préférais le silence. Le temps que j’organise mes pensées, notre commande arriva alors je la récupérais, étant toujours debout et j’amenais ensuite sa tasse à Thomas qui était sur le lit. J’avançais la petite table basse pour déposer le pain d’épice et je pris ensuite une chaise face à lui pour m’assoir, mon café entre les mains. Je finis par me lancer, reprenant l’histoire après la dernière fois qu’il m’avait vu humaine.
« Après le mariage, Aleksander avait choisi cette ville pour lieu de voyage de noces. Tu sais combien j’aime sortir la nuit… Je pensais que rien ne pouvait atteindre deux chasseurs qui se promenaient dans une ville sensée être paisible, j’ai eu tord. »
Les yeux dans le vague, je revoyais les éléments de ces nuits se dérouler sous mes yeux. La sortie au bar, mon rire, les baisers échangés avec mon mari. Mon insomnie, mon envie de sortir… Tout ça avait signé notre fin.
« Aleksander a voulu rentrer et je l’ai suivi, mais je n’étais pas fatiguée alors après un certain temps à tourner en rond, j’ai décidé de sortir. Je ne m’attendais pas à tomber sur l’alpha de cette ville. Il voulait agrandir sa meute, ou se venger des chasseurs, je n’ai jamais su. Après tout, je sais maintenant que les chasseurs sont facilement reconnaissables pour les loups. Il m’a mordu et tant blessée qu’il a réussi à me kidnapper. La nuit suivante, c’était la pleine lune. Je n’attendais rien de particulier, je pensais que je serais devenue comme toi mais… Ça n’a pas été le cas. Je me suis transformée. J’étais une garou, et même pas une louve d’ailleurs, mais une coyote. Je suis restée avec eux contre ma volonté, la pleine lune suivante j’ai… »
A cet instant de l’histoire, je laissais échapper un soupir brusque, voulant fuir mes pensées sans y arriver. Je ne me souvenais de rien de ma pleine lune, mais je me rappelais du réveil le matin suivant. De cette petite fille dans ma cellule, avec les vêtements déchirés par des griffes enragés. Et je sentais en moi le profond changement : j’avais pris une vie innocente. Y repenser fit remonte mes sentiments et je sentais mon contrôle m’échapper comme souvent mais je ne tentais pas de dissimuler mes yeux bleus à mon frère, sachant qu’il y lirait la vérité.
« J’ai pris une vie, j’ai tué quelqu’un et je ne m’en rappelle même plus. J’ai réussi à m’échapper et après avoir erré un moment, je suis tombée sur une louve, une autre Alpha. Elle m’a… elle m’a beaucoup aidé et c’est pour elle que je suis revenue à Bristol Cove et que je suis devant toi aujourd’hui. »
J’éclipsais le moment de ma rencontre avec Cora qui était beaucoup trop dur. Me rappeler de la vie que j’avais perdue, de mon enfant qui n’aura jamais vu le jour à cause de tous ses chocs… C’était bien trop dur. Alors même si Thomas avait senti cet ellipse, j’espérais qu’il ne m’en donnerait pas plus. Finalement, j’attendis ses paroles, ses réactions dans un silence inconfortable.
Code by Kah!an
J'ai déjà envoyé : 132 bouteilles à la mer depuis que je suis arrivé le : 14/09/2019
C. Thomas Walker - Fondatrice
☼ Lun 14 Sep - 9:49
May we meet again
Walker Family
Thomas allait enfin pouvoir comprendre ce qu’il se passait et ce pourquoi sa sœur avait décidé de disparaitre. Si Thomas avait rapidement été au courant qu’elle se portait bien, ce n’était pas le cas de leur parents qui la pensaient toujours morte. C’était difficile pour le brun de voir ses parents dans cet état sans pouvoir leur dire que Kahlan était toujours en vie. Plus les choses se feraient attendre plus la nouvelle sera difficile à digérer et ça Thomas le savait. Il fallait absolument que sa sœur en parle a ses parents, ils méritaient eux aussi d’avoir la vérité. « Tu as raison, mais ce n’est pas toujours facile de retomber en enfance. Et merci, je tente du faire du mieux que je peux. » dit-il simplement. Après tout lorsqu’on menait une vie comme celle de Thomas ce n’était pas toujours facile de se remettre dans l’enfance, seul les rôles qu’il avait pu faire le faisait retomber parfois en enfance. Son but était d’aider ses parents un maximum niveau financier, lui de son coté il n’avait que faire de tout ce qu’il gagnait, ce n’était pas vraiment ce qui le rendait heureux. Voir sa sœur, ça, ça le rendait heureux. Pouvoir enfin sentir son odeur, et la prendre dans ses bras. L’hôtel était vraiment un endroit super, Thomas aimait réellement cet endroit. « Pas de soucis, je t’attends. » dit-il avec un sourire. Il s’approche alors de Camarade qui s’est installé sur le lit pour dormir et le caresse doucement. La Banshee souhaite connaitre l’histoire, il veut savoir pourquoi sa sœur avait décidée de disparaitre du jour au lendemain se cachant même de son mari. Il l’écoute attentivement jusqu’à ce qu’elle s’arrête. Le visage de Thomas devient inquiet, il comprend mieux pourquoi elle avait fait ce qu’elle avait fait, puis ses yeux deviennent bleus ce qui confirme ce qu’elle était devenue. Elle reprend lui annonçant qu’elle avait pris une vie, il ne sait pas vraiment comment réagir à ça. Alors il continue d’écouter son histoire sans jamais la coupé, déjà qu’elle avait le courage de lui en parler alors si elle venait à être coupée, Thomas n’était pas certain qu’elle irait jusqu’au bout. « Je suis tellement désolé K. Je ne m’attendais pas vraiment à ça, ça a dû être horrible pour toi. J’espère que cet alpha a payer pour ce qu’il a fait. Et je suis content que tu ais pu trouver une alpha digne de t’aider. » dit-il simplement avant de la prendre dans les bras. Un sentiment qui se voulait réconfortant lui montrant qu’il sera là, peu importe ce qu’elle est devenue. Rapidement on toque à la porte, le service d’étage. Un sourire puis Thomas se lève pour ouvrir au serveur. Il fait glisser le petit chariot jusqu’à la pièce principale puis verse les différentes boissons chaudes dans les verres. « Merci, on vous appellera si nous avons besoin de quoi que ce soit d’autre. » dit-il gentiment au serveur avant qu’il ne s’éclipse. « Je ne peux imaginer ce que tu as traversée. Si je l’avais su j’aurais tenté de t’aider un maximum. » annonce-t-il simplement à sa sœur. Thomas n’était pas quelqu’un de très protecteur, mais avec sa famille et le peu de personne qui comptait pour lui c’était complétement différent, il ferait n’importe quoi pour eux.
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