J'ai déjà envoyé : 303 bouteilles à la mer depuis que je suis arrivé le : 17/08/2019 On me trouve souvent : vers le port. . En ce moment j'exerce le métier : Professeur d’histoire et bien plus encore.
Kynan Cadell - Admin
☼ Ven 11 Sep - 18:46
Chemin périlleux
Kynan & Libre
Le temps commençait à s’étirer, à s’allonge à l’infini sous mes yeux pendant à l’horizon. Je commençais à craindre de ne jamais pouvoir me retirer de l’emprise de cette sirène et chacune de mes rencontres me le confirmait. Jamais aucun humain n’avait survécu sans sa sirène et je commençais de plus en plus à envisager une solution kamikaze. Après tout, à quoi cela servait-il de continuer à vivre si je restais son dévoué esclave à jamais, sans aucune chance de revoir mes proches ? Il n’était pas dans mes habitudes d’être ainsi défaitiste mais je ne voyais aucune solution se profilait pour le moment.
La nuit était tombée et j’observais les ressacs, les mains dans les poches, mon regard tourné vers l’océan qui me semblait ainsi infini. Il était étrange de penser que ce lieu puisse être si dangereux, même pour un banshee. Il y avait des espèces terrestres qui craignaient les miens et nous avions prouvés ne pas être les plus dangereux, malheureusement, cette preuve venait avec un lourd tribut. Je poussais un léger soupire et j’entendis soudainement ce qui semblait être un cri et qui me réveilla. Tournant mon regard vers la plage à ma droite, j’avançais dans la direction approximative du cri, légèrement sur mes gardes. Cette ville n’était pas aussi paisible que Cardiff après tout. J’arrivais soudainement dans la plage de galets et de roches, celle qui ne contenait presque plus de grains de sables et qui était plus dangereuse que touristique. Je laissais passer un instant de silence avant de prendre la parole.
« Y a-t-il quelqu’un ? »
En entendant un son, je me dirigeais dans cette direction, voyant apparaître furtivement une silhouette qui se trouvait un étage sous le mien. Je me trouvais sur le haut du rocher quand cette silhouette en était à la base. Je fronçais légèrement les sourcils, étonné de la position accroupie de la silhouette et je pris de nouveau la parole.